Casper Ruud a exprimé ses préoccupations concernant la répartition des revenus dans le tennis, affirmant que les joueurs reçoivent une part injuste des sommes colossales générées par les tournois du Grand Chelem. L'ex-numéro 2 mondial estime que les primes des tournois ne représentent qu'environ 15 % des revenus totaux générés par l'Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon et l'US Open.
S'exprimant lors d'un événement Ultimate Tennis Showdown (UTS) à Nîmes, en France, Ruud a comparé la situation avec celle des grandes ligues sportives américaines telles que la NFL, la MLB et la NBA, où les athlètes reçoivent près de 50 % des revenus générés. Il a souligné que le modèle actuel ne permet pas aux joueurs de bénéficier d'une part équitable.
Ses propos interviennent après la révélation que plusieurs joueurs du top 20 ont envoyé une lettre aux organisateurs des Grands Chelems pour demander une répartition plus équitable des gains. La Fédération Française de Tennis (FFT) a confirmé avoir reçu la lettre et a indiqué y avoir répondu en invitant les joueurs à une discussion directe.
L'instance dirigeante a proposé de tenir des réunions lors des tournois à venir, notamment l'Open de Madrid et Roland-Garros, ou à un autre moment convenu d'un commun accord. La pression pour plus de transparence et une répartition plus juste des revenus a pris de l'ampleur, de plus en plus de joueurs plaidant pour une part plus importante dans le succès financier du sport.
Interrogé sur le fait qu'il ait personnellement signé la lettre, Ruud a été prudent dans sa réponse, expliquant qu'il ne pouvait pas divulguer de détails mais a reconnu la possibilité. Il a insisté sur le fait que beaucoup de gens ignorent comment sont répartis les revenus des Grands Chelems, soulignant la nécessité de plus de clarté sur la question.
À 26 ans, la star norvégienne s'est exprimée de manière ouverte sur les inégalités financières dans le sport, reflétant un mouvement croissant parmi les joueurs de haut niveau pour défier le statu quo et obtenir une répartition plus juste des richesses du sport.
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