Ce titre, remporté lors des Championnats du Monde des catégories non olympiques à Tirana, représente un accomplissement majeur pour Kinjo, qui avait auparavant triomphé aux Jeux Olympiques de Tokyo sous son nom de jeune fille, Kawai. Ayant pris du recul par rapport à la lutte pour se concentrer sur sa famille, elle n'a pas pu se qualifier pour les Jeux de Paris, mais son retour sur le tapis lui a redonné une motivation nouvelle. Kinjo a exprimé une joie profonde, déclarant que cette victoire occupait une place spéciale dans son cœur.
Le succès du Japon s'est poursuivi avec deux autres lutteuses japonaises, Moe Kiyooka et Ami Ishii, qui ont également décroché des médailles d’or. Kiyooka a marqué l’histoire en devenant la sixième lutteuse à remporter des titres mondiaux dans les quatre catégories d’âge, après sa victoire dans la catégorie des 55 kg. Son parcours vers le championnat senior a été marqué par des progrès constants, ayant déjà remporté des titres chez les cadettes, U20 et U23.
Kinjo a dû surmonter de nombreux défis pour atteindre ce titre mondial, jonglant entre son rôle de mère et un entraînement rigoureux, grâce au soutien de sa famille. Lors de la finale, elle a démontré une approche tactique en contrant patiemment les tentatives de son adversaire, Tserenchimed Sukhee, pour remporter la victoire 4-2, consolidant ainsi sa place parmi les lutteuses les plus accomplies du Japon.
Ajoutant aux victoires japonaises, Ami Ishii a triomphé dans la catégorie des 72 kg en battant la Kazakhe Zhamila Bakbergenova dans un retour dramatique avec un score final de 8-6. Ishii, qui avait manqué l’opportunité de participer aux Jeux de Paris, a montré une ténacité remarquable en marquant des points décisifs dans la dernière minute pour remporter son premier titre mondial senior.
Par ailleurs, la Chinoise Jia Long a remporté la finale des 65 kg en battant l’Ukrainienne Kateryna Zelenykh par un tombé, un exploit impressionnant compte tenu de leurs confrontations serrées lors des compétitions précédentes. Cette fois, Long a rapidement pris le contrôle du match avec une prise à double jambe, concluant par un tombé en 1:19. Ces performances à Tirana illustrent la profondeur croissante et la compétitivité de la lutte féminine sur la scène mondiale.
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