Asiya Sururu Muhammed, rameuse paralympique kényane, considère sa participation aux Jeux de Paris comme une avancée significative par rapport à ses débuts à Tokyo il y a trois ans. Ayant perdu ses deux jambes inférieures et quelques doigts dans un accident de train à l'âge de deux ans, Sururu Muhammed a marqué l'histoire en 2021 en devenant la première femme kényane à participer aux Jeux paralympiques. Bien qu'elle ait terminé en 12e place dans le skiff PR1 pour les deuxièmes Jeux consécutifs, elle a amélioré son temps de deux minutes par rapport à Tokyo, reflétant sa croissance et son expérience dans le sport.
Sururu Muhammed compare son évolution depuis Tokyo à un passage de l'« école » à l'« université », ressentant une compréhension plus profonde de ce qu'il faut pour exceller. Son développement personnel se traduit par un passage de l'état d'apprentie à celui de concurrente expérimentée. La sportive en fauteuil roulant a souligné que son niveau actuel d'expertise avait amélioré ses performances, son temps amélioré mettant en évidence son avancement.
Après une enfance tragique marquée par la perte de ses parents et son élevage par son cousin et sa tante, Sururu Muhammed s'est tournée vers le sport, essayant d'abord le tennis avant de se consacrer à l'aviron. Depuis ses débuts en compétition en 2019 et son apprentissage de la marche avec des prothèses en mai 2022, elle continue de célébrer chaque nouvelle étape de sa vie, considérant chaque réalisation comme un pas important.
Avec la fin de ses événements compétitifs, Sururu Muhammed prévoit de rester à Paris pour soutenir ses collègues athlètes kényans et explorer les attractions de la ville. Elle a exprimé son enthousiasme à l'idée de visiter divers événements sportifs, de dîner dans des restaurants de renom et de créer des souvenirs durables de son séjour dans la capitale française. Son voyage à Paris comprendra des visites de monuments importants et la découverte de la cuisine locale, reflétant sa passion pour le sport et les voyages.
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