Les tensions au sein de la direction du football camerounais ont atteint un point culminant lors d'une réunion très attendue entre le président de la Fédération de football Samuel Eto'o et le nouvel entraîneur belge Marc Brys. La rencontre, qui était censée être une collaboration pour élaborer des stratégies pour les prochaines qualifications de la Coupe du Monde, a rapidement dégénéré en confrontation.
Brys, nommé par le ministère des Sports sans consultation de la Fédération camerounaise de football, s'est retrouvé en désaccord avec Eto'o dès le départ.
Le désaccord était palpable alors qu'Eto'o et Brys se livraient à un échange houleux, exacerbé par le refus de plusieurs membres du personnel de soutien, nommés par le ministère des Sports, d'être admis dans le bâtiment de la fédération FECAFOOT à Yaoundé.
Des vidéos ont capturé la montée de la tension, avec Eto'o visiblement agité, allant même jusqu'à expulser un fonctionnaire du ministère tentant de se joindre à la réunion. Malgré la résistance initiale de la fédération de football concernant la nomination de Brys, il y avait un semblant de volonté de collaborer, bien que tendue, alors que la réunion se transformait en chaos.
L'incident souligne les complexités plus larges de la gouvernance du football africain, où l'implication gouvernementale dans les nominations d'entraîneurs n'est pas rare, notamment dans les fédérations financièrement contraintes. Eto'o, figure respectée du football camerounais, est confronté à la tâche délicate de naviguer dans l'autonomie dans un paysage où l'influence gouvernementale est prépondérante.
Dans le contexte des préparatifs pour les qualifications cruciales pour la Coupe du Monde, le conflit entre Eto'o et Brys met en évidence les défis inhérents à l'équilibre entre l'administration du football et les intérêts gouvernementaux dans un pays où l'équipe nationale revêt une importance culturelle et politique significative.
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