Leeds en tête des profits tandis que Brighton dépense plus que Chelsea et Manchester City

Posted : 06 February 2025

Brighton s'est imposé comme le club ayant le plus gros déficit de dépenses nettes, dépassant même des clubs traditionnellement dépensiers comme Chelsea et Manchester City. Les Seagulls ont affiché un solde négatif de 253 millions d’euros, avec 197 millions dépensés l’été dernier et 56 millions supplémentaires en hiver. Ipswich Town et Al Nassr suivent de près, avec des déficits respectifs de 176 millions et 175 millions d’euros. En revanche, les clubs espagnols, italiens et allemands ont maintenu des bilans négatifs plus modestes, l’Atlético Madrid (-116 millions d’euros), la Roma (-111 millions) et le Bayern Munich (-63 millions) étant les exemples les plus notables.

Alors que Brighton a été le plus gros dépensier, Leeds United a été le club le plus rentable, enregistrant un bénéfice net de 132 millions d’euros. Le club de Championship a surpassé d’autres équipes financièrement prudentes comme Lens (106 millions d’euros) et Burnley (101 millions d’euros), en tirant parti des ventes de joueurs à forte valeur. Les géants portugais Benfica (92 millions d’euros) et Porto (82 millions d’euros) figurent également parmi les clubs les plus rentables, privilégiant une stratégie de vente intelligente tout en maintenant leur compétitivité sur la scène nationale et européenne.

Manchester City a connu une trajectoire financière contrastée, étant en tête des profits l’été dernier avec 157 millions d’euros, mais enregistrant également la plus grande perte nette lors du mercato hivernal, avec un déficit de 226 millions d’euros. Chelsea, réputé pour son approche agressive sous sa nouvelle direction, a dépensé un total de 310 millions d’euros, un montant légèrement inférieur aux 317 millions d’euros investis par Brighton. Malgré ces sommes colossales, certains clubs peinent à transformer ces investissements en succès immédiats sur le terrain, soulevant des interrogations sur la viabilité de ces stratégies financières.

Le paysage financier du football évolue, avec des clubs traditionnellement dominants comme le FC Barcelone, le Real Madrid et Al Nassr adoptant une approche plus mesurée lors des derniers mercatos. À l’inverse, les clubs européens de milieu de tableau et les équipes récemment promues en Angleterre se montrent de plus en plus enclins à prendre des risques financiers pour atteindre le succès. La montée en puissance des clubs saoudiens sur le marché ajoute une nouvelle dynamique imprévisible, bouleversant les normes établies de l’économie du football mondial.

Leeds en tête des profits tandis que Brighton dépense plus que Chelsea et Manchester City

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