La prochaine série de trois matchs d'Everton dans une semaine revêt une importance capitale, façonnant potentiellement leur trajectoire à la fois à court et à long terme en Premier League. Après une défaite démoralisante 6-0 contre Chelsea, leur agenda est chargé avec des rencontres à domicile contre Nottingham Forest, Liverpool et Brentford, débutant ce dimanche et se terminant le 27 avril.
Ces matchs sont cruciaux alors qu'Everton navigue à travers une saison turbulente sur le terrain, coïncidant avec un contexte de propriété incertain en raison de la saga de rachat en cours par 777 Partners.
Alors que les Toffees se préparent pour cette période cruciale, leurs problèmes financiers jettent une ombre sombre sur leurs aspirations. La situation financière précaire du club a attiré l'attention, exacerbée par des violations des règles financières qui ont entraîné la déduction de huit points jusqu'à présent.
Avec une décision d'appel imminente, le rapport financier récent d'Everton fait état de pertes stupéfiantes s'élevant à 89,1 millions de livres pour la saison 2022-23, portant leur dette nette à un chiffre effrayant de 330,6 millions de livres. Pour alléger ce fardeau, des spéculations émergent concernant des ventes potentielles de joueurs, avec des talents locaux comme Jarrad Branthwaite qui pourraient être sacrifiés pour maintenir la conformité avec les règles de profit et de durabilité.
En plongeant plus profondément dans le labyrinthe financier d'Everton, on découvre une toile complexe d'endettement, minutieusement détaillée par des supporters comme Paul Quinn. La dépendance importante du club à l'égard des prêts, totalisant 580 millions de livres auprès de diverses entités, y compris Rights and Media Funding, 777 Partners, MSP Sports Capital, des hommes d'affaires locaux et Metro Bank, souligne l'ampleur de leur problème financier.
Une part significative de ces prêts a été allouée à la construction du nouveau stade d'Everton à Bramley-Moore Dock, compliquant davantage leur paysage financier. Malgré les efforts pour atténuer la pression financière, tels que les réductions de salaires et l'externalisation opérationnelle, Everton reste ancré dans une position précaire.
Les récentes négociations concernant les délais de remboursement des prêts offrent un répit temporaire à Everton, le propriétaire Farhad Moshiri ayant obtenu une prolongation avec MSP Sports Capital, repoussant ainsi la crise financière immédiate jusqu'à la fin de la saison.
Cependant, le spectre imminent de l'instabilité financière persiste, amplifié par la juxtaposition de matchs cruciaux sur le terrain. Everton se trouve à un carrefour, où les résultats des efforts sportifs et financiers ont des implications profondes pour la trajectoire future du club.
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