Nseobong Jesemiel, président du comité technique de la Fédération nigériane des sports aquatiques, affirme qu’il reste beaucoup à faire pour impliquer activement les athlètes d’élite dans la natation.
Jesemiel a fait cette déclaration lors d’une interview mercredi à Lagos.
Il a appelé à l'organisation de plus de compétitions pour engager les nageurs, notant que les États attendent souvent le Festival national des sports avant de commencer la préparation et l'implication des nageurs.
Jesemiel a salué les organisateurs de la Ligue des Dauphins pour l'organisation régulière de compétitions permettant aux jeunes de s'impliquer dans la natation.
Il a ajouté que de nombreux talents découverts grâce à ces compétitions ont ensuite représenté le Nigeria aux Championnats d'Afrique et du Monde juniors.
Jesemiel a lancé un appel aux gouvernements des États et aux entreprises privées pour qu'ils créent des ligues similaires afin de former des nageurs de qualité capables de remporter des médailles pour le pays lors de compétitions internationales.
"Nous avons la chance d'avoir un grand nombre de nageurs prometteurs au niveau local, qui excellent actuellement dans les compétitions nationales et internationales.
"Malheureusement, il n'en est pas de même pour le niveau élite, où il y a très peu de compétitions permettant aux athlètes de rester régulièrement actifs.
"La plupart des fédérations d'États comptent uniquement sur le Festival national des sports, les Jeux universitaires du Nigeria et quelques compétitions locales pour organiser des événements.
"Cette approche n'a pas permis de produire des athlètes suffisamment expérimentés pour concourir lors des grandes compétitions internationales comme les Jeux olympiques et les Championnats du monde", a déclaré Jesemiel.
Jesemiel, qui est également vice-président de l'Organisation des territoires de natation d'Afrique de l'Ouest, s'est dit confiant quant au potentiel des nageurs nigérians à intégrer le circuit international, à condition qu'un soutien adéquat et des structures adaptées soient mis en place.
"Il y a de l'espoir, mais cela dépend du financement des grands championnats et de l'organisation d'ateliers réguliers pour former les entraîneurs à la détection et au développement des jeunes talents.
"Il faut organiser des compétitions périodiques pour garder les athlètes en activité et leur permettre de rester au niveau de leurs homologues internationaux.
"C'est pourquoi le secteur privé doit s'impliquer, car le gouvernement ne peut pas tout faire seul", a conclu Jesemiel.
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