Quincy Hall, le nouveau champion olympique du 400 mètres, a attiré l'attention non seulement pour sa médaille d'or impressionnante, mais aussi pour son parcours unique vers le sommet. Malgré les dents en or brillantes qui accompagnent sa victoire, Hall souligne rapidement qu'il n'est pas né dans un milieu privilégié. Cet athlète américain de 26 ans a montré une performance extraordinaire en venant de derrière pour devenir le quatrième homme le plus rapide de l'histoire dans cette épreuve.
Le parcours peu conventionnel de Hall est façonné par ses propres expériences et influences. Guidé par Maurice Greene, champion olympique du 100 mètres en 2000 et compatriote du Kansas, l'approche de Hall en matière de sport est loin des sentiers battus. Son inspiration vient de sa passion pour l'élevage de chiens, une activité qu'il estime inculquer une détermination inflexible semblable à celle des animaux qu'il élève. Hall, qui possède six chiens, voit leur motivation comme un parallèle à la sienne, affirmant que "vous ne pouvez pas surpasser un chien dans le travail."
Il y a à peine deux ans, Hall a effectué une transition importante du 400 mètres haies au 400 mètres plat. En réfléchissant à sa carrière précédente dans les haies, il a reconnu qu'il passait trop de temps sur des épreuves qui ne correspondaient pas à ses points forts. La décision de Hall de changer de discipline a rapidement porté ses fruits ; un an plus tard, il a remporté une médaille de bronze mondiale à Budapest, préparant le terrain pour sa performance dorée à Paris. Son succès est marqué par un régime d'entraînement solitaire et une exploration de diverses distances, allant de la course de fond aux événements scolaires variant entre 200 mètres et 1500 mètres.
Le triomphe de Hall est un témoignage de sa persévérance et des difficultés qu'il a surmontées. Il a fait face à des tragédies personnelles, y compris la perte de deux frères, qu'il a honorés avec sa médaille d'or. Son parcours a impliqué des difficultés financières, travaillant dans deux emplois pour se soutenir pendant ses études universitaires, et s'entraînant seul, ce qui fait écho à sa comparaison avec l'autosuffisance des chiens. Sa mère, Iecia Fritz, qui l'a élevé avec ses frères et sœurs survivants, a observé sa croissance avec fierté, le soutenant tout au long de ses entraînements rigoureux et de ses compétitions. L'histoire de Hall est une démonstration de détermination pure et de résilience, nourrie à la fois par son talent naturel et par les adversités qu'il a rencontrées.
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