Le Comité International Olympique (CIO) a dévoilé la plus grande équipe olympique des réfugiés pour Paris 2024, dans le but de remporter sa première médaille aux Jeux. Cela marque la troisième apparition de l'équipe depuis sa création à Rio 2016 et sa participation continue à Tokyo 2020.
Avec 74 bourses pour les réfugiés financées par le CIO en vue de Paris, une équipe de 36 athlètes, représentant 11 pays, est prête à concourir dans 12 sports, dont 14 athlètes venant d'Iran et cinq chacun d'Afghanistan et de Syrie.
Lors d'une diffusion en direct depuis le siège du Comité Olympique à Lausanne, en Suisse, le président du CIO, Thomas Bach, a annoncé les membres de l'équipe, qui ont réagi avec diverses émotions allant des poings serrés aux larmes de joie.
L'équipe sera placée sous la direction du Chef de Mission Masomah Ali Zada, ancienne participante de l'équipe des réfugiés en cyclisme sur route à Tokyo 2020. De plus, un nouvel emblème pour l'équipe, à utiliser lors de la cérémonie d'ouverture à Paris, a été dévoilé, remplaçant l'ancien logo des anneaux olympiques.
Dans le cadre de l'annonce, James Macleod, directeur des relations NOC du CIO, a abordé un scandale récent de dopage impliquant Anjelina Nadai Lohalith, une athlète réfugiée ayant été testée positive au médicament interdit Trimetazidine (TMZ).
Lohalith, double olympienne sur 1 500 mètres, risque une suspension de quatre ans, devenant ainsi la troisième athlète réfugiée à rencontrer des problèmes liés au dopage ces derniers mois. Macleod a souligné l'importance de respecter les réglementations anti-dopage et a assuré que les athlètes réfugiés reçoivent une éducation adéquate et des tests réguliers pour garantir le respect des protocoles anti-dopage avant les Jeux.
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